Deux poèmes
Sur l'obélisque de ta mémoire
Tu le clouas comme un lézard
Aux rayons d'un soleil attiédi
Devant ton mur de tragédie
Près de ces ruines
Où tu rumines
Il était là
Vivant et las
Et nos yeux dans le dos
Fuyaient ses oripeaux
Il voit nos personnages
Figés en sarcophages
Il boit ce qui nous ronge
La rouille de nos mensonges
Et lit sur nos visages
La face cachée de notre image.
Rue Jacob, Paris
In Polyphonies n°5-1987
Pierre levée
Mémorial
De ce qui fut
Dans les musiques inaudibles
Ordonné
Et donné
Appelé
Pour sept jours
Il est chaviré
A la beauté
Du bien
In Polyphonies n°5-1987
Tu le clouas comme un lézard
Aux rayons d'un soleil attiédi
Devant ton mur de tragédie
Près de ces ruines
Où tu rumines
Il était là
Vivant et las
Et nos yeux dans le dos
Fuyaient ses oripeaux
Il voit nos personnages
Figés en sarcophages
Il boit ce qui nous ronge
La rouille de nos mensonges
Et lit sur nos visages
La face cachée de notre image.
Rue Jacob, Paris
In Polyphonies n°5-1987
Pierre levée
Mémorial
De ce qui fut
Dans les musiques inaudibles
Ordonné
Et donné
Appelé
Pour sept jours
Il est chaviré
A la beauté
Du bien
In Polyphonies n°5-1987